26 août 2008
reliques
Mon addiction au crochet ne s'arrange pas et je me surprends souvent à penser à elle, à la rejoindre à travers l'ouvrage.
Elle est la première que j'ai vu penchée sur son crochet minuscule faire de la dentelle, absorbée, comme absente.
Je ne m'y intéressais pas à l'époque, trop ringard pour l'adolescente que j'étais.
Et si aujourd'hui encore je garde ses napperons comme des reliques précieuses, même si je ne me vois pas les mettre chez moi, je ne peux qu'admirer son travail et me dire que malgré l'absence nous ne sommes pas si éloignées.
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