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Tout Silo!
25 janvier 2007

En attendant la suite....

en_attendant_la_suite    Hier soir sur Bas les masques, impression étrange en entendant un autre avec les mots qui me sont coincés dans la gorge sur l'acharnement thérapeutique et le choix de mourrir pour un malade en phase terminale...

Tous les souvenirs, pourtant déjà ressassés, digérés, sont remontés parce que le ressenti et l'émotion étaient les mêmes que ceux qui sortaient de la bouche de Laurent Malet racontant l'accompagnement de sa mère jusqu'à la mort.

Pour avoir par deux fois donné mon accord aux médecins pour que l'injection en question soit celle de trop, sans la moindre culpabilité face à la souffrance éprouvée, me battre aussi pour le choix de fin de vie!

Envie de l'avoir là tout de suite entre les mains, mais il me faudra encore attendre un peu avant de lire ses lignes....

   

            IMGP2974

            Bénin # 4: mer & mère...parce qu'elle m'en a donné le goût

      

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Commentaires
P
oui, c'est un sujet difficile!<br /> comme toi, je ne peux comprendre que l'on force les gens à vivre dans la douleur alors que leur demande est, me semble-t-il, légitime car prise sans contrainte (si l'on excepte la douleur :o/)<br /> mais la médecine force la vie même là où elle ne devrait plus être.......<br /> bises<br /> peggy
B
Que de monde en tristesse. Le bon choix est de l'extérioriser.<br /> Cette peine, nous la gardons à jamais. Elle est en nous, et par la vie nous la mettons de côté, et puis soudain c'est le 'comeback'. Perdre un être cher est tellement douloureux, mais le voir soufrir, c'est terrible. Comment peut on avoir la décision d'ôter la vie à l'être qui nous a mis au monde. Est ce cela un monde civilisé ? Est on suffisament armé pour affronter ce genre de situation ? N'y a t'il pas des risques psychologiques ? Quel courage surhumain, et en prenant cette décision, la soufrance de l'être cher avait disparu. Quitter, enfin, 'la douleur', terminer le sentiment d'être 'cobaye de la médecine', délivrance, soulagement, enfin partir en paix... L'être cher est parmi nous, le fait d'en parler, d'en écrire, d'y penser le rend immortel. Et, nous naissons sur cette planète, nous vivons sur cette planète, nous mourons sur cette planète, car toutes et tous nous sommes des petits bouts de cette planète. C'est ce qui fait notre force. Par ce blog, je vois, une femme qui aime la vie, qui savoure la vie, qui sait regarder la vie. A chaque fois où il y a un sentiment de beauté, d'épanouissement, d'émerveillement, l'être cher est là, bien là. Au plus profond de nous même, nous le savons...<br /> Silo, tu es une femme que je respecte, tu as cette force qui te permet d'affronter la vie, et même si parfois un être cher nous manque, tu sais partager des instants uniques. Nous te remercions.
L
Chère Silo que je lis presque tous les jours ...<br /> Comme je te comprends. Moi aussi, j'ai pleuré devant cette émission. Cette décision nous l'avons prise ensemble avec mon père, mes frère et soeurs et les médecins pour Maman. Elle était médecin, elle nous avait toujours dit qu'elle était contre l'acharnement thérapeutique, qu'entre sauver la vie d'un enfant en devenir et la sienne sur la fin, il n'y avait pas de choix ... Une de mes plus forte angoisse était de savoir Maman seule dans ce moment, depuis par une amie médecin j'ai appris que ce geste n'était pas fait dans l'indifférence et dans la solitude par le corps médical.<br /> Ceal m'a un peu apaisée mais la douleur est la même...<br /> je t'embrasse affectueusement même si je ne te connais que par le net.<br /> Laurence
L
Lorsque le combat est perdu, si les souffrances ne sont pas soulagées, et même si "égoïstement" nous souhaitons garder l'être que l'on aime, son enfant, son conjoint, son père, sa mère, près de nous le plus longtemps possible, c'est un beau geste d'amour à mon sens que de penser d'abord à l'autre afin qu'il ne souffre plus.
S
merci à vous de continuer à intervenir sur ce sujet ô combien cher à ma vie.<br /> <br /> merci à Laurence, d'être revenue pour s'exprimer<br /> <br /> merci à toi Capo, parce que tes mot décrivent si bien tout ce que j'ai pu ressentir quand j'ai réalisé que ça y est j'étais orpheline.<br /> <br /> Elotine, je suis juste moi, juste comme je me suis construite avec ce que le vie a bien voulu me donner et me reprendre...tout comme toi ;)<br /> <br /> Merci à mon amoureux et à mes enfants qui m'ont empêcher de sombrer alors...
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