trouver l'alternative
Elle en parle si bien....
Il y a une semaine, ses mots, au réveil, sont venus se coller sur tout ce que je remâchais depuis quelques jours déjà (des années en fait!), sur le malaise qui s'amplifiait, sur les nuits de mauvais sommeil à imaginer les possibilités.
Le rdv était pris, à cette vitesse là, le naufrage n'était pas loin...L'éviter.
Mettre mes mots sur ses maux, faire entendre la différence, la sienne. Et rencontrer une écoute, voir que la personne est prête à comprendre et à aménager pour chacun.
Repartir le coeur allégé, de l'espoir plein la tête...
Puis constater qu'à côté, en fait c'est celui-là qui a besoin de nous puissance +++, parce qu'il n'a plus envie de rien, qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même, qu'il pleure pour tout et rien et que la dépression qu'il a connu il y a 3 ans repointe le bout de son nez...
M'être fait le serment un jour de cet automne là, que je ferai tout pour que plus jamais un de mes enfants ne prononce de mots terribles et ne souffre au point de souhaiter ne jamais avoir exister, ne plus jamais en voir un se faire mal physiquement pour ne plus souffrir à l'intérieur.
L'avoir oublier cette dépression parce que c'était dur, parce que la vie est plus belle et légère sans elle!
Sournoise, elle se tapît, et quand on la sent rôder, elle a déjà bien avancé...
Eviter le grand plongeon, soutenir, épauler, avancer, motiver, aider à grandir, aider à gagner sur soi.
Trouver des solutions, là ici maintenant, tout de suite, sans l'aide dont on bénéficie en France parce que l'enjeu est de taille: sa souffrance.
Chercher le collège qui l'accueillera au mieux et saura l'accompagner, lui redonner l'envie conjointement à nos efforts, aux siens.
Qui saura aussi gérer le harcèlement des élèves, parce qu'il n'y a pas d'autre mot...parce qu'il ne sait pas, n'a jamais su, ne veut pas n'a jamais voulu tout accepter pour être accepter.
Parce que le respect des différences, c'est aussi à l'adulte qui encadre de l'insufler.
Ce matin, visite de l'American school, où j'y suis allée franco: j'ai brossé un portrait réaliste, non idéalisé du personnage histoire de voir ce qu'ils avaient dans le ventre.
Ils sont prêts à relever le défi et le pire c'est que lui aussi alors que les cours sont uniquement en English of course.
Petit groupe de 10-12 élèves, quasiment du cours individuel, une envie chez eux de prendre l'enfant en compte dans sa globalité et dans son individualité.
Et prêt à l'accueillir une semaine à l'essai afin de prendre notre décision sur autre chose que juste des blablas.
Mais niveau financier....ouillle!!! Parce que mine de rien ça fait très mal, et qu'il n'est pas enfant unique.
Lundi, j'irai voir l'Ecole internationale qui, elle dispense ses cours en français pour entendre ce qu'ils me proposent.
Je pensais les montée au créneau terminées et je m'aperçois que non, il n'en est rien.
Ca n'est pas la première et ça ne sera pas la dernière.
Marre de voir souffrir mes gamins parce qu'ils ne sont pas dans le moule, le fameux moule!
Ca doit être décousu, confus...tout comme le sont mes pensées à ce sujet.
Trouver une solution parce qu'il le faut!
une maman qui cherche aussi le mode d'emploi
comme Lana, Aurélie, Emma, laurence, Céline, flo, Sophie, Claire
et tant d'autres...