25.03.94 / 25.03.11
depuis de longs mois déjà, je suis obligée de lever la tête pour rencontrer tes yeux, et quand je t'embrasse j'ai l'impression d'être une pauvre petite chose sans défense....
il y a 17 ans, c'était tout le contraire, c'était toi la petite chose bruyante que je tenais dans mes bras avec délice, et les larmes au yeux: j'avais un bébé tout neuf, avec toute une vie a dérouler.
je te regarde et je me dis que le temps a passé,
je revois le tout petit garçon ultra timide qu'un anniversaire (justement) suffisait à déstabiliser,
et je vois toute l'assurance et la confiance en toi que tu as gagné quand tant d'autres en perdent.
tu as ton propre monde dont tu sais éviter les écueils, attentif aux autres, surfant sur la bonne vague.
l'an prochain, tu seras majeur et je me retournerai, je crois, en me demandant si tu as jamais été ado un jour:
mis à part le bahut qui ne t'emballe pas, c'est un euphémisme et qui peut nous mener au conflit, tu as tenu à l'écart l'ado rebelle que beaucoup deviennent.
il m'est extrêmement difficile de mettre des mots sur toi, et j'ai pensé à ce billet toute la journée sans pouvoir écrire un mot.
mais je ne manquerai pas cette date ici sous aucun prétexte, mots ou pas.
tout ce que je n'écrirai pas tu le sais depuis toujours.
Happy 17 mon louis d'or.
en pirogue sur le sine saloum "jamais sans mon tél" - janvier 2011