Avoir un journal de vie, et ne pas trouver la force d'y coucher
des mots, s'y taire.
Un vide de mot sous le clavier.

Plonger dans l’ombre dense,
M’engluer, perdre l’air et la raison
Et faire comme si….
Ne trouver l’apaisement que dans ses bras
Parce que mes larmes ne coulent qu’avec lui,
Comme depuis toujours.
Taire cette petite vie secrète que j’ai abrité un court instant,
Juste le temps d’espérer que cette fois c’était la bonne,
Juste le temps de se le dire tout bas.
Et voir nos espoirs anéantis encore.

Retrouver le chemin des mots
Pour respirer à nouveau, pour avoir envie d’avancer
Parce qu’ils sont là, eux, avec leur présence réconfortante
et que je ne peux pas me noyer dans ma tourmente.
L’apprivoiser pour mieux la prendre à revers.

Renouer avec les petits bonheurs de chaque jour,
Ne pas laisser l’ombre redevenir trop dense.